Une journée comme les autres, ou presque

Nombre de messages : 100 Age : 34 Date d'inscription : 24/09/2005

Cela faisait un an que Sunetra était à Saeba San. Elle vivait dans la petite cabane qu'on lui avait construite peu de temps après l'avoir découverte dans le temple au beau milieu de la nuit. C'était une Tejina qui l'avait découverte et qui c'était occupée d'elle. Depuis elle ne l'avait pas rencontré à nouveau. Elle était très occupée par son entraînement et Sunetra comprenait et elle ne le prennait pas mal car lorsque les prêtres lui ammenaient de quoi manger il y avait, des fois, un petit mot écrit de sa main. D'ailleurs tous les mots étaient conservés mais Sunetra ne pouvait y répondre toute seule car elle ne savait pas écrire, les prêtres lui lisaient lorsqu'il y en avait mais la Renarde n'avait jamais osé leur demander d'écrire pour elle. Mais elle avait dit de passer ses amitiés à Kawai, car oui c'était elle la Shugenja qui l'avait aidé et qu'elle observait souvent en compagnie de son meilleur ami, Yojiro.

Mais le temps avait passé et Sunetra était seule, terriblement seule... Allongée sur le lit de paille elle regardait le plafond de sa petite cabane de bois. Elle soupira et songea à ce qui lui était arrivée avant qu'elle ne trouve refuge ici. Elle sursauta en entendant un bruit, un regard en direction du soleil lui apprit que ça ne pouvait être un prêtre qui lui apportait à manger car il était trop tôt pour le dîner et trop tard pour le déjeuner. Qui était-ce? Elle prit son poulpe auquel elle avait accroché le collier/amulette que lui avait offert les prêtres à son arrivée. Elle sortit de la cabane et regarda la personne qui venait de pénêtrer une zone interdite de l'école.

Zone interdite ? Qui a parlé de zone interdite ?
En tout cas, si cette zone était interdite, Fumiko n’en avait pas été informée. Et étant prise d’une envie de visiter un peu les environs de l’école, elle s’était retrouvée après avoir marché une quinzaine de minute au plus et avoir traversé le Temple, devant une petite cabane qui l’intriguait plus qu’autre chose. Tout d’abord, pourquoi était-elle là ? Qui y vivait ? Elle n’allait pas tarder à le savoir puisque pendant qu’elle avançait vers la petite maison en bois, une enfant en sortit.
La jeune fille arrêta son pas et observa la petite fille. Elle avait l’air mignonne habillée de cette façon-là, surtout avec l’espèce de peluche qu’elle trimbalait avec elle. Fumiko se posait plein de questions mine de rien, c’est qu’elle était quand même un minimum curieuse.

« Tu vis seule ici ? »

C’était-elle empressée de demander alors que l’enfant la dévisageait.

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Sunetra regarda un moment la nouvelle venue. Elle était vraiment belle, mais cette beauté cachait sûrement quelque chose. La fillette serra sa petite peluche contre elle et s'assit à l'entrée de sa cabane. Elle ne quittait pas un instant des yeux la jeune fille. C'était un élève de Saeba San donc elle devait être respectée comme le lui avait appris les prêtres qui lui rendaient visite. Aussi lorsqu'elle entendit qu'elle s'adressait à elle, elle frémit et choisit ses mots avant de les dire de sa petite voix fluette.

« Oui, je suis seule ou presque. Les prêtres sont les seuls qui viennent me voir. Qui êtes-vous? Voullez vous me faire du mal? »

L'accés à sa cabane n'était en fait pas interdit c'était juste que les prêtres ne voulaient pas qu'elle vive avec les autres et elle non plus. Parce qu'elle était du clan du Renard et qu'elle ne devait pas se mélanger aux autres. Elle devait les craindre parce que si les membres des clans mineurs commençaient à traiter les membres du clan majeur comme des égaux, tout s'effondrerait. C'était du moins la philosophie de son peuple, et elle ne voulait pas le remettre en question.
Sunetra continua de regarder la jeune femme qui était si belle qu'elle devait être l'une de ses femmes à qui l'on vante tant leur beauté et qui appartiennent au clan de la licorne. Mais la petite fille ne dit rien et attendit d'avoir une réponse à ses questions, en attendant elle ne resserait pas l'étreinte de sa peluche et elle jouait avec une petite queue de renard qu'elle avait cousu sur cette même peluche. La queue de Renard en question était celle de l'animal auquel elle était attaché depuis la naissance mais il avait tué par un monstre qui avait laissé juste le corps sans vie près de la maison. Depuis, Kitsune Sunetra ne se séparait ni de sa queue de Renard, ni de sa peluche, les deux étant liés c'était plutôt évident.

Pendant que l’enfant lui répondait, Fumiko s’approcha légèrement d’un pas serein pour ne pas non plus la brusquer ou lui faire peur car lui faire peur était la dernière chose que désirait la jeune fille. Et ce que désirait Fumiko, c’était en apprendre plus sur cette petite fille qui vivait apparemment seule sous la protection des prêtes du temple et vu comment elle avait réagit lorsque Fumi lui avait adressé la parole, il ne fallait pas qu’elle l’effarouche. Alors elle lui répondit avec un petit sourire qui se voulait apaisant :

« Mon nom est Fumiko Utaku ! Et non, je ne te veux aucun mal, tu n’as pas de soucis à te faire de ce côté-là ! »

Ce que disait Fumiko était vrai. Sunetra n’aurait jamais rien à craindre d’elle car elle ne ferait jamais de mal à une enfant. Ce n’était pas dans sa nature.
A ces mots, la jeune fille s’avança encore jusqu’à se retrouver devant la petite puis elle se mit à sa hauteur et la contempla quelques instants sans rien dire. Qui oserait causer des ennuis à cette petite. Elle était tellement mignonne avec son regard innocent, son petit nez bien dessiné et sans parler de sa tenue vestimentaire de petite fille modèle et de la peluche qu’elle avait l’air de traîner toujours avec elle de par sa couleur quelque peu éloignée de celle d’origine.
Fumiko ne quittait pas non plus des yeux la fillette et fini par dire :

« Mais dis-moi ! Où sont tes parents ? Et pourquoi vis-tu là toute seule en compagnie des prêtres ? »

L’air étonné de la jeune fille pouvait se comprendre parce qu’elle avait toujours vécu avec son clan et voila qu’elle voyait une enfant seule et livrée à elle-même alors qu’elle était si jeune.

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Sunetra soupira lorsqu'elle vit de la sincérité dans les yeux de Fumiko. Elle n'avait pas envie de fuir et de devoir déjouer les piéges que l'on lui avait tendu. C'était amusant, certes, mais très fatiguant. Elle regarda la jeune Utaku s'approcher, elle avait eut raison de songer à une membre du Clan de la licorne. Sunetra lui autorisa un sourire avant de songer à une réponse à ses questions.

« Mon père m'a abandoné il y a longtemps de cela et ma mère c'est suicidée lorsque j'ai eut l'âge de me suffir à moi-même. Mais les membres de ma famille voulaient me faire du mal parce que j'attirerais sûrement le mauvais oeil et que si me mère avait décidé de mettre fin à ses jours c'était à cause de moi, parce que j'étais peut-être habitée par un esprit de l'Outremonde. Je me suis enfuie et j'ai longé la murraille jusqu'à arriver ici. »

Sunetra espérait que cela mettrait fin aux questions que se posaient la jeune fille. Elle lança un regard à sa queue de renard et le souvenir de cette journée où elle avait faillit être condamnée à mort lui revint. Les choses étaient toujours compliquées. Mais aujourd'hui cela faisait un an qu'elle vivait en paix, ce n'était peut-être pas une vie très palpitante mais elle avait juste à vivre et non à survivre et cette tranquilité lui plaisait.

« Tu es élève à Saeba San, tu es une Samourai je parie. Je ne t'ai jamais vu prêt du Temple, et puis tu as une agilité que les Shugenja n'ont pas. J'ai raison pas vrai? » demanda-t-elle avec les yeux brillants à l'idée d'avoir affiné sa technique d'observation.

Fumiko l’écouta très attentivement lorsque la fillette apporta des réponses à ses questions. Elle devait avoir compris qu’elle ne risquait plus rien en lui parlant.
Apparemment, la petite avait eu une enfance très mouvementée et pas très heureuse, ayant perdu son père et sa mère puis ayant été exclue de son clan. Fumi comprit qu’elle faisait parti du Clan du Renard et ne fit pas de commentaire sur ce qui venait d’être dit mais répondit avec un petit sourire malicieux :

« En effet, je suis une Samurai, élève à Saeba San et il se pourrait que je sois agile avec mon katana mais cela ne veut pas dire que je suis plus agile que les Shugenja !
Eux-mêmes ont leur propre agilité lorsqu’ils utilisent les Kamis ! »

Fumiko se releva en époussetant les pants de son pantalon bouffant afin d’en enlever la poussière qui s’y était mise lorsqu’elle s’était accroupis pour être à la hauteur de la petite et regarda la petite cabane où vivait la jeune Sunetra.

« Tu dois t’ennuyer à longueur de journée, non ? Si tu veux, je peux venir te rendre visite des fois ou pourquoi ne viens-tu pas à Saeba San ? Si tu te fais toute petite, tu ne te feras pas remarquer et au moins, tu ne passerais pas tes journées toute seule ! »

Et puis cela lui changerait les idées. C’est que n’avoir pour seule compagnie, des prêtres, une peluche et une queue de renard, ce n’était pas super top pour faire passer ses journées. Au bout d’un moment cela commencerait à lasser.

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La petite Kitsune regarda la jeune Samouraï, elle avait raison mais Sunetra en savait plus longtemps sur ce genre de Shugenjas. Parce que même si on lui avait dit de ne pas trop se montrer elle aimait bien espionner ceux qui vivaient avec des secrets. Aussi lorsque Fumiko parla des kamis elle rigola en levant les yeux aux ciel, comm pour voir s'ils les regardaient. Non elle ne pourrait pas dire ce qu'elle savait. Elle avait promit de rester discrète et de respecter les secrets que renfermait le collége. Aussi elle se contententa de hausser les épaules.

« C'est vrai mais bon ils sont tellements rares que j'avais plus de chance d'avoir raison en disant que tu étais une Samouraï. » dit-elle avec un petit sourire en coin.

Elle posa sa petite peluche toute usée à côté d'elle, à même le sol pendant que la jeune Utaku parlait des visites qu'elle pourrait lui rendre. Oui ça serait sympa parce qu'elle commençait à s'ennuyer fermement et une visite de temps en temps ne lui ferait pas de mal mais lorsque Fumiko évoqua la possibilité que se soit Sunetra qui vienne à Saeba San celle-ci se crispa, c'était impossible. Nerveusement elle secoua la tête comme pour chasser une mouche qui venait de se poser sur le sommet de sa tête.

« Je ne peux pas. Si on me voit, on va essayer de me capturer. Il y a suffisament de piéges qui ont été posés près du lac pour que j'ose m'aventurer encore plus près de ces gens. Ils me veront... Et puis les prêtres ne seront pas d'accord, je suis là pour être protégée et pour porter chance au collége pas pour me ballader à ma guise. Non, non, non, ils ne voudront pas. » dit-elle en continuant d'agiter la tête.

Elle n'avait pas totalement tort, les élèves qui la prennaient pour un petit Kami et qui essayaient de la capturer tenteraient à nouveau et de maniére plus ardues. Il ne fallait pas qu'elle leur donne une occasion de lui faire du mal. Sunetra était peut-être encore jeune lorsqu'elle avait suivit son éducation au près de sa mère mais elle s'en rappellait tous les jours un peu mieux. Et elle lui avait toujours dit de ne pas s'approcher du danger. Alors elle allait l'écouter.

« Bah tu as eu raison ! »

Lui dit Fumiko en lui rendant son sourire. Cette petite fille était très observatrice et intelligente pour son âge, quoi que il n’y a pas d’âge pour l’être mais toutes ces qualités dans une petite chose à l’apparence si fragile, ça n’était peu probable. La fillette devait cacher bien des secrets et Fumiko savait qu’elle ne lui en dévoilerait aucun. De toute façon, elle n’en avait rien à faire du moment qu’elle ne commençait pas à lui en parler.
Lorsque Fumi lui avait parlé de la possibilité que la petite puisse venir jusqu’à Saeba San, elle vit la petite s’agiter et comprit toute de suite lorsqu’elle lui expliqua. La jeune fille posa sa main droite sur l’épaule de la petite Sunetra pour l’apaiser et lui répondit avec un ton tout aussi apaisant que son geste :

« Ok, ce n’est pas grave ! Vaut mieux éviter de te mettre en danger et de contrarier les prêtres ! C’est moi qui viendrais te voir et je t’apporterais à chaque fois un petit quelque chose ! En attendant, prend ceci ! »

A ces mots, Fumiko porta sa main à ses cheveux roux et en décrocha une broche de couleur verte parsemée de petites émeraudes [et oui le vert, c’est la couleur de Fumi xD] qu’elle positionna dans la main de la fillette.

« Je t’en fais cadeau ! »

Lui avait-elle dit avec un sourire sincère. Cette broche elle y tenait et n’aurais jamais imaginé l’offrir un jour à quelqu’un mais elle voulait la donner à la petite Sunetra et espérait qu’elle en prendrait soin.

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Sunetra se calma dès qu'elle sentit le contact de Fumiko au niveau de son épaule. Le contact humain... Cela faisait longtemps qu'elle ne le cherchait plus. Mais elle se rendit compte à quel point il lui manquait. Avec un sourire elle regarda la jeune Utaku décrocher de ses cheveux une magnifique broche couleur émeraude. Elle lui mit dans les mains, Sunetra regarda la petite broche briller avec la lumiére qui était filtrée par les branches de bambous. Elle regarda Fumiko et vit que celle-ci était déterminée à lui donner cet objet qui semblait lui tenir à coeur.

« Je ne peux pas accepter, c'est trop précieux. Je ne veux pas l'abimer... C'est à toi, tu n'as pas à me donner des cadeaux pour que je t'offre ma confiance. De l'amitié c'est tout ce que je recherche. » lui dit la petite fille en tendant la broche vers elle.

Les gens avaient tendance à lui offrir des choses, elle en avait l'habitude car beaucoup pensaient qu'elle était un Kami mais aujourd'hui elle ne pouvait accepter un tel cadeau. C'était trop précieux. Sunetra lui souria pour ne pas que Fumiko se trompe dans l'interprétation de son geste. Elle ne la rejettait pas, c'est juste qu'elle ne pouvait accepter un cadeau même s'il venait du coeur, car elle sentait que si Fumiko lui avait offert ce bien si unique c'était pour donner une forme physique à leur nouveau lien naissant.

« Je ne me sens pas digne d'un tel cadeau. Il t'es précieux je le sait, je le sens. Et avec modestie je peux affirmer que je me trompe rarement. »

Fumiko la vit lui rendre la broche. Elle y tenait certes, mais elle voulait à présent lui en faire cadeau mais apparemment la fillette n’en voulait pas. Pourtant, elle avait bien vu dans ses yeux, cet éclat de surprise mêlé à de la béatitude lorsqu’elle lui avait mit le bijou dans sa petite main frêle. Fumi ne lui en voulait pas de refuser son présent, la petite avait mal interprété son geste en pensant qu’elle faisait cela pour l’acheter.

« Je ne fais pas ça pour avoir ta confiance, loin de moi cette idée ! Tu es libre de l’accorder à qui bon te semble !
J’en avais seulement envie, c’est tout ! »

Contrairement à ce que vous pensez, Fumiko ne donne pas des objets précieux à tout vas et à tout le monde sur simple envie. D’ailleurs, elle n’est pas la « fille » qui ferait des cadeaux, même à ses parents, mais là, elle avait vraiment eu l’envie de le faire, ce cadeau. C’est clair que cela venait vraiment du cœur et personne ne pourrait dire le contraire. C’est pour cela, qu’elle s’approcha de la petite fille tout en se remettant à sa hauteur et lui dit avec une voix qui se voulait sincère :

« Oui, cette broche m’est précieuse et si je n’aurais pas eu la certitude que tu en serais digne, je ne te l’aurais pas donné !
Comme tu dis, il y a des choses que l’on sent et qui sont sûre ! Et bien, là, c’est la même chose ! »

Finit-elle en riant. Et comme pour la rassurer de son geste, Fumiko lui fit un petit clin d’œil qu’elle accompagna de nouveau d’un de ses sourires à elle, un sourire qu’elle ne montrait pas à tout le monde.

« Et puis, si ça peux te rassurer, cette broche à une jumelle ! »

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Sunetra n'insista pas plus face à une telle détermination de la part de la jeune femme qui lui confiait un objet précieux. La petite renarde referma son poing sur la broche et elle entendit son coeur battre à tout rompre, elle était consciente d'avoir obtenu aujourd'hui un cadeau dont elle devrait se montrait fière. Elle avait les cheveux coupés courts, en carré, et portait souvent un chapeau malgré la chaleur qu'il faisait sous ses arbres qui alourdissait la chaleur ambiante. Alors Sunetra la plaça corretement sur sa petite pieuvre. Coincée dans un trou, la broche était visible et ne serrait pas prête de tomber, enfin pas toute seule.

« Ici, elle ne me quittera pas et les prêtres ne la verront pas pour la simple et bonne raison que poser les yeux sur ma pieuvre les répugne. » dit-elle avec un sourire à l'égard de la jeune samouraï.

La petite fille arqua un sourcil en apprenant que la broche en question n'était pas unique en son genre. C'était un phénomène relativement rare avec ces bijoux qui étaient travaillés de telles sortes à ne ressembler à aucun autre. Sun' était avide d'en savoir plus sur l'origine de cette broche, sa jumelle et par la même ocassion celle de Fumiko.

« Raconte-moi l'histoire de cette broche, s'il te plaît Fumiko. Je n'ai pas souvent l'occasion d'entendre de nouvelles histoires, les prêtres ont un registre qui se limite aux contes mythiques. Je veux savoir si tu es une princesse et qu'en fait cette broche est un gage d'amour de ton prince. » dit-elle en éclatant de rire, heureuse de voir que ses heures d'espionnages avaient porté leur fruits.

Elle avait entendu une histoire similaire en écoutant des filles parler dans leur dortoir, depuis Sunetra adorait ce genre d'histoire. L'amour la faisait rêver même si elle était beaucoup trop jeune pour le connaître véritablement.

Fumiko était plus que ravie de voir que la petite Sunetra avait cessé tout « combat » contre le fait qu’elle voulait lui donner sa belle broche semés de petites parcelles d’émeraudes.
Elle regarda la petite fille installer son nouveau bien sur sa pieuvre en peluche en souriant puis elle lui répondit :

« Tu l’as met où bon te semble ! Du moment que tu en prend soin !
De toute façon, je te fais confiance Sunetra ! »

La jeune Fumiko se mit soudainement à rire. La fillette venait de lui demander de lui raconter l’histoire concernant la broche qu’elle venait de lui donner. Cependant, ce n’était pas ça qui l’avait fait le plus rire. C’était le fait qu’elle pensait que Fumiko était une princesse et que cette broche ainsi que l’autre similaire qu’elle avait dans son dortoir, lui venaient d’un valeureux Prince. Elle devait vraiment être fascinée pour lui demander ça s’était dit Fumi.
Alors trouvant sa position trop mal accommodée face à la situation, la jeune fille s’assied sur la pelouse face à la fillette.

« D’accord, d’accord ! Je vais te raconter !
Alors…
En faite, cette broche, ainsi que l’autre, me viennent de ma mère, qui elles les a eut par mon père !
Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas une princesse !
Mon père était un grand Samuraï et ma mère une grande Guerrière ! Et ces broches-là étaient un gage d’amour de la part de mon père !
Il y en a une qu’il gardait toujours sur lui pour se rappeler au combien il aimait ma mère lorsqu’il était loin de la maison et l’autre, c’était ma mère qui la possédait pour elle aussi penser à lui durant ses interminables absences ! Cette broche était comme un réconfort pour elle, lorsqu’elle trouvait le temps un peu trop long !
Alors voilà, ce n’est pas plus simple que ça ! »